Bonsoir !
La réponse que tu cherches est dans la vidéo du prof aux alentours de la 33è minute (
lien de la vidéo)
Cela ce complète avec le paragraphe du poly à ce sujet :
La possibilité d’expliquer ce qu’il observe donne au médecin le moyen de formuler un pronostic: dire ce qu’il s’est passé, ce qu’il est en train de se passer et ce qu’il adviendra. Le médecin est sommé de déclarer au malade et à l’entourage si le malade mourra ou vivra, et en combien de temps. S’il en est capable, c’est qu’il maîtrise son art.
Pour synthétiser tout ça :
La prof insiste sur le fait que le pronostic tel que décrit pour Hippocrate ne se limite pas à la prédiction du futur, mais porte aussi sur le présent et sur le passé, car le médecin compétant peut déterminer ce qui se passe présentement mais qui ne se voit pas, et ce qui s'est passé avant, sans que le patient lui dise. Plus la supposition est correcte, plus le médecin gagne en réputation.
L'exemple donné est :
- le patient a le visage pâle (ça se voit) et a mal a la tête (ça se voit pas).
=> le médecin en voyant le visage pâle fait le pronostic que le patient a mal à la tête.
Je sais pas si j'ai été très clair, ni si c'est 100% correct, mais il me semble que c'est surtout une histoire de pouvoir deviner quoi, alors qu'aujourd'hui, le diagnostic repose sur l'observation mais aussi ce que le patient dit.