Bonjour !
Dans le poly, concernant le conflit entre les principes de bienfaisance et de non-malfaisance, il est écrit qu'il est possible d'adopter 2 attitudes :
"On peut considérer que bien-faire, c’est soigner (gagner quelques mois de vie), et malfaire, priver de soins (si l’on se focalise sur l’obligation déontologique de prodiguer les soins requis et sur le préjudice d’un arrêt de traitement). Dans cette façon de voir, le bien est un devoir de soin et d’assistance. Ne pas malfaire, c’est alors ne priver quelqu’un d’aucun soin, afin de lui donner toutes les chances (afin de ne pas l’exposer à une perte de chance).
À l’opposé, on peut considérer que bien-faire, c’est mettre fin aux souffrances (abréger des souffrances inutiles), et que malfaire, c’est prodiguer des soins déraisonnables, exposer le patient à des conséquences jugées inacceptables, compte tenu de son état (préjudice d’une vie végétative ou « de mauvaise qualité » ou d’un handicap). Le bien est alors vu comme un but devant faire l’objet d’une évaluation téléologique. Dans ce cas, ne pas malfaire, c’est (à l’inverse de l’attitude précédente) renoncer à entreprendre ou à poursuivre des actes inutiles ou disproportionnés, n’ayant d’autre objet ou effet que la création ou le maintien artificiel : ne pas imposer une réanimation dont la charge est insupportable pour le patient et/ou sa famille ; ne pas poursuivre une technique ne faisant que repousser l’instant inéluctable de la mort ; bref, ne
pas en rajouter aux souffrances."
Je ne suis pas sûre de bien comprendre dans quelle attitude le principe de bienfaisance prévaut et dans quelle attitude le principe de non malfaisance prévaut.
Je dirais que dans la première situation, c'est le principe de non- malfaisance qui prévaut car on veut ne pas exposer le patient à une perte de chance, et du coup, dans la deuxième situation ce serait le principe de bienfaisance. Mais je ne suis pas sûre du tout... Peut-on me le confirmer ou corriger ?