Salut ! Alors je suis pas totalement certain d'avoir compris ta question, mais je me lance !
D'abord, il faut comprendre de quoi on parle quand on parle de générateur de tension réelle ou de tension idéale.
Dans un circuit électrique, on imagine un générateur absolument parfait qui a une tension indépendante du courant débité : il a une tension E. C'est ce qu'on appelle un générateur de tension idéal (on a pas besoin de comprendre spécialement plus que ça ce qu'est un générateur de tension idéal en paces
).
Dans les fait, les générateurs ne se comportent pas réellement comme ça. Les générateurs de la "vraie vie", qu'on appelle générateurs de tension réelle, se comportent comme un générateur idéal de tension E avec une résistance branchée en série juste derrière. Qu'est-ce que ça nous donne dans un circuit ? Voyons sur ce schéma :
Maintenant, comment arriver à la fameuse loi de Pouillet ? Simplement par une loi des mailles (attention aux conventions générateurs et récepteurs !)
On a
\(U1 = E - U_{Résistance de sortie}\), ce qui en utilisant la loi d'Ohm ( U = R.I #MonPseudo ) nous amène à
\(U1 = E - R_{S}.I\) donc l'expression de la loi de Pouillet ! C'est aussi simple que ça !
En gros, quand on te donne la tension du générateur sans plus de précision, on parle du générateur de tension réelle : dans ce cas y a pas de soucis, tu peux t'amuser avec les lois d'ohm, de mailles, etc autant que tu veux.
Mais si on commence à te parler de générateur de tension idéale et de résistance de sortie, tu dois imaginer une petite résistance juste derrière ton générateur de tension idéale comme sur le schéma plus haut : l'ensemble {Générateur de tension idéale + Résistance de sortie} constitue un générateur de tension réelle, tu dois donc tenir compte de cette résistance de sortie comme si c'était n'importe quel autre dipôle dans ces cas là ^^
Voilà, j'espère t'avoir aidé, je sais pas si j'ai répondu à côté ou pas, si c'est le cas hésite pas à me le dire on reviendra sur le point qui te pose soucis