Salut !
Tout d'abord il y a 3 mécanismes physiopathologiques : nociceptif, neuropathique et psychogène.
Le mécanisme nociceptif passe par la moelle épinière et les structures supraspinales jusqu'à la corne dorsale. Ce sont les douleurs comme quand tu te cognes le genou par exemple, quand un truc te pique etc. Dans le cours, le prof cite les douleurs aigües, post opératoires, viscérales, cutanées, inflammatoires, tumorales, osseuses etc.
C'est pour cela qu'on peut utiliser comme traitements, des antalgiques, du paracétamol etc qui vont interrompre le passage de l'information douloureuse au niveau périphérique et central.
C'est pourquoi on s'oppose ce mécanisme nociceptif au mécanisme neuropathique.
En effet, le mécanisme neuropathique se rapporte aux douleurs provoquées par des défauts dans le système au niveau périphérique ou au niveau central, le système est abîmé quoi, contrairement à celui du mécanisme nociceptif. Du coup, les messages de douleur sont en général à distance de la lésion. (Exemple : la cicatrice douloureuse après une coupure au cours de laquelle les fibres nerveuses sont lésées.)
La douleur neuropathique peut être spontanée, par crises ou provoquées, permanente ou discontinue. Il s'agit de douleurs virales, métaboliques, toxiques, traumatiques postradiques, tumorales compressives. (Perso je pense à la névralgie du trijumeau
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9vr ... _trijumeau mais attention au cas où, le prof ne cite pas ça.)
Enfin on a la douleur psychogène, qui a pour cause par exemple, la dépression (attention il n'y a pas de douleur dite "douleur dans la tête"), dû à l'expression somatique d'une symptomatolgie psychopathologie avérée.
Il correspond à des douleurs ressenties réellement physiquement dans le corps qui peuvent être parallèles à une souffrance morale.
C'est une réalité clinique qu'il faut prendre en charge sur le plan psychologique.
Merci de m'avoir forcé à réviser sur cette dure journée du dimanche.
