Coucou Soukayna
Je vais essayer de bien te détailler mon raisonnement pour répondre à ta question intéressante.
A l’origine de cette question sont étudiés les principes de bienfaisance et de non-malfaisance.
Plusieurs attitudes sont possibles pour essayer de « faire le bien ». L’une d’entre elle est de considérer que bien faire = mettre fin aux souffrances et que malfaire = prodiguer des soins déraisonnables. Ainsi, selon ce raisonnement on porte préjudice au patient en faisant de l’obstination déraisonnable (càd de l’acharnement thérapeutique).
Très important : ne pas malfaire ici serait de
renoncer à entreprendre ou à poursuivre des actes inutiles ou disproportionnés ++, n'ayant d'autre objet ou effet que la création ou le maintien artificiel de la vie. Cette définition revient régulièrement !
On peut préciser davantage (ce que votre prof faisait très bien dans son poly) : ne pas malfaire, ça serait par ex ne pas imposer une réanimation dont la charge est insupportable pour le patient et/ou sa famille ; ne pas poursuivre une technique ne faisant que repousser l’instant inéluctable de la mort etc. Bref :
ne pas en rajouter aux souffrances.
► Or l’item B montre une situation où les soins sont réalisés sans espoir de guérison. Certes, mais peut-être que les traitements
apaisent la souffrance du patient et le soulagent ? Ces aspects amènent à ne pas qualifier cette situation d’obstination déraisonnable.
► Plus simplement, la définition phare est bien celle de l’item D du QCM :
des soins sont considérés comme de l'obstination déraisonnable lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
(Si tu veux, toute cette question est abordée notamment p.10 de la ronéo Éthique – partie 2)
Est-ce plus clair ainsi ?
Bon courage pour tes révisions, ne lâche rien !