Hey
!!
LeSigneJulAuVietNam a écrit : ↑31 mars 2021, 11:10Je n'arrive pas à comprendre comment la C et la D peuvent être justes en même temps...
Les deux items ne se contredisent pas, c'est-à-dire que l'un empêche pas l'autre ^-^! Tout dépend de la définition du "bien" que tu vas prendre, au préalable
- Si "bien faire" = soigner, alors "ne pas mal faire" correspond à l'item C
Si "bien faire" = abréger les souffrances, alors "ne pas mal faire" correspond à l'item D
LeSigneJulAuVietNam a écrit : ↑31 mars 2021, 11:10Avec la réponse de l'item E j'ai un peu mieux compris mais du coup ce n'est pas TOUS les soins, genre si c'est juste pour retarder le moment inéluctables de la mort, genre s'il y a + de souffrance que de bien fait (genre bcp de douleur pour retarder la vie de 2 semaines)
Alors, j'avoue que j'ai pas très bien compris DONC hésite pas à me reprendre si je répond à côté
(c'est la fatigue de midi)
Malgré la belle avancée scientifique dans le domaine médical que l'Homme ait pu faire, il y a encore pleins de maladies qu'on arrive pas ou mal à traiter
Donc dès qu'on se retrouve face à un patient qui figure dans ce genre de cas, le problème se pose puisqu'on connaît pas ou peu le traitement concerné
Dans l'item C, on va considérer que "bien-faire = soigner" donc "ne pas mal faire" serait de
priver le patient d'AUCUNE chance de guérir
Par exemple, le traitement pourrait durer très longtemps avec une proba de réussite de 1%, le principe de non-malfaisance dirait de quand même poursuivre le traitement parce que... bah "
on sait jamais". C'est-à-dire qu'on se dit que le patient pourrait subir 1 jour, 1 semaine, 1 mois, 1 an de traitement tout en souffrant mais peut-être qu'il guérira quand même à la fin. Sauf que personne n'a moyen de connaître à l'avance la durée de traitement nécessaire pour soigner ce patient. Qui sait? Peut-être qu'il aurait guéri le lendemain de l'arrêt des traitements? Dans ce cas, si on avait continué à forcer le traitement, le patient serait alors guéri! Mais évidemment, c'est que des suppositions et si on y réfléchit 2 secs, c'est pas "tout bénef"
Durant le traitement, il est très probable que le patient en souffre que ce soit du traitement-même ou même de tout ce qui l'entoure
(rester dans un hosto sans même savoir si tu vas guérir, c'est pas ouf). Si tu considères que "bien-faire = abréger les souffrances" alors oui, "ne pas mal faire" ce serait ne pas forcer le traitement! Ainsi, tu vas alors préférer privilégier l'état du patient actuel que celui futur (imprévisible)
Donc tu ne contredis pas tout ce que t'as dit au-dessus puisque t'as radicalement changé de registre en fait (càd que tu pars même pas du même point soit la définition du bien)! C'est pour ça que les deux items sont corrigés
VRAI
Dans ta réflexion, tu tentes de contrer l'item C par l'item D mais faut comprendre qu'au fond, ça a pas vraiment de sens puisque tu considères même pas les mêmes définitions au départ
Est-ce que c'est plus clair?